La nouvelle Commission européenne commence à prendre forme. Fait notable, pour la première fois, un commissaire est explicitement chargé du bien-être des animaux. Cette nomination reflète la pression croissante exercée par le public européen et les organisations de défense des animaux en faveur de l'introduction de règles plus strictes pour protéger les animaux.
Le nouveau commissaire européen chargé du bien-être des animaux est Olivér Várhelyi. Outre la santé, il est également responsable du bien-être des animaux. Cependant, le choix de Várhelyi soulève immédiatement des points d'interrogation. Il n'a que peu ou pas d'affinités avec le bien-être animal et encore moins avec les droits des animaux. De plus, il est étroitement associé au premier ministre hongrois Viktor Orbán. On peut donc s'interroger sur sa capacité à agir en toute indépendance sur des questions qui recoupent des intérêts économiques et politiques. Quelqu'un qui n'a pas d'expérience pertinente et dont le passé politique est controversé peut-il défendre efficacement les intérêts des animaux au niveau européen?
Le premier défi pour Várhelyi sera de passer l'audition du Parlement européen. S'il y parvient, un travail considérable l'attend. L'un des dossiers les plus importants concerne le transport d'animaux vivants sur de longues distances, un sujet qui fait l'objet d'une forte pression de la part des organisations de protection des animaux.
Nous espérons que Várhelyi ne sera pas influencé par des intérêts économiques et qu'il marquera de son empreinte cet important dossier. Au moins, avec sa nomination, nous disposons désormais d'un point de contact direct en Europe pour agir lorsque les choses menacent de mal tourner.
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