Pêcher, Ô Péché

Pêcher, Ô Péché est une campagne lancée par Bite Back, visant à sensibiliser les gens sur les conséquences dommageables de la consommation de poissons. Bite Back encourage les consommateurs à opter pour des alternatives végétales, et organise pour ce faire des actions informatives dans des rues commerçantes animées ou devant la Commission européenne ou encore distribue des tracts de sensibilisation.

 

VENTRE PLEIN, MER CREUSE

Quatre-vingt milliards de kilos : c’est la quantité de poissons pêchés chaque année, sans compter la pêche illégale, qui concerne plusieurs milliards de kilos supplémentaires. Ce n’est pas étonnant que les poissons aient du mal à se reproduire et que beaucoup d’espèces soient en voie de disparition.

Les poissons ne sont pas les seules victimes des filets de pêche : les cétacés, les tortues de mer et même certains oiseaux sont également pris au piège. Le sort des requins n’est pas plus enviable. Convoité pour la consommation, leur aileron est coupé à vif. Ainsi mutilés, ces poissons cartilagineux sont ensuite rejetés vivants à la mer, où ils agonisent lentement. La population de requins a diminué de 90 % depuis les années 1980, malgré leur présence indispensable pour les écosystèmes marins.

 

A ce rythme, les océans se videront avant 2050.

 

La pisciculture n’est pas une solution

L’élevage de poissons, tels que le saumon, la truite et le thon, n’est pas une solution contre la surpêche. Ces poissons d’élevage se nourrissent d’huile et de farine de poisson sauvage. Pour un kilo de poisson d’élevage il faut 2 à 6 kilos de poisson sauvage. La farine de poisson sauvage est d’ailleurs utilisée pour l’engraissement de poulets et du bétail.

 

HUILE DE POISSON : VERITABLE POISON

La production d’un litre d’huile de poisson requiert 20 à 100 kilos de poisson. Or, chaque année, nous produisons 1 milliard de litres de cette huile. Le lobby des produits de la mer promeut la consommation de ses huiles, lui louant des vertus pour la santé. Mais rien n’est moins vrai. Le poisson et les huiles de poisson contiennent de grandes quantités de dioxines, de biphényles polychlorés, de matières radioactives, et d’autres éléments nocifs. Environ 60 % des matières cancérigènes présentes dans notre corps proviennent en réalité du poisson. Les scientifiques ont découvert 70.000 substances toxiques dans le poisson. Et il est faux que leur huile serait exempte de ces éléments nocifs.

 

LE SILENCE DES POISSONS

Nous avons tendance à oublier que les poissons sont aussi des animaux et qu’à ce titre, ils ressentent la souffrance, la peur et l’angoisse. Plusieurs scientifiques ont par ailleurs établi que des invertébrés comme les crustacés et les octopodes éprouvent également la sensation de douleur. Pourtant, ces êtres vivants sont tués dans des conditions atroces avant d’atterrir dans nos assiettes.

Pour la pêche commerciale, les poissons sont le plus souvent emportés et écrasés dans d’immenses chaluts. Dans les autres cas, ce sont les filets fixes, de véritables « murs de la mort », qui transforment nos océans en déserts marins. La plupart des poissons ne survivent pas au changement de pression et à l’étouffement. Leur agonie peut alors durer jusqu’à quatre heures. Parfois, ils sont éventrés à vif, afin d’être vidés de leurs organes internes. Les plus infortunés survivent pendant 50 minutes à cette torture.

Les anguilles sont trempées dans un bain salé qui leur est fatal. Le sel les brûle pendant une demi-heure jusqu’à ce que mort s’ensuive. Même après un égorgement, les anguilles demeurent conscientes pendant un moment. Le homard et la moule subissent une mort par ébouillantage.

LA BONNE ALTERNATIVE

La nourriture végétale nous offre suffisamment de protéines et de graisses bonnes à la santé. D’excellentes sources d’oméga-3 sont les noix, le maïs, l’huile de lin et l’huile de tournesol. Des huiles à base d’algues sont aussi disponibles sur le marché. Que ce soit pour l’environnement ou pour votre santé, elles s’avèrent tout simplement meilleures que les huiles de poisson.

 

Les connaissances scientifiques ne permettent plus le doute sur la sensibilité des poissons, qui, comme nous, ressentent l’angoisse, la peur et la douleur.

 

QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?

 

Menez la campagne avec Bite Back pour les poissons et les autres animaux !