Les animaux dans les vêtements

A notre époque où l’on est capable de fabriquer des magnifiques vêtements à partir de tissus synthétiques et de matériaux d’origine 100% végétale, on ne peut plus justifier l’usage, la torture et l’abattage d’animaux au nom de la mode. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, il y a bien des animaux qui sont tués spécifiquement pour leur peau ou leur fourrure. Pour l’association Bite Back il est inacceptable d’un point de vue éthique d’utiliser, d’exploiter, de tuer des animaux ou encore de les considérer comme des fournisseurs ou des matières premières pour les vêtements humains. Bite Back milite, mène des actions par e-mail et informe les consommateurs et les commerçants en faisant la promotion de tissus et matières exempts de produits animaliers et respectueux des animaux.

Chaque année, des dizaines de millions d’animaux sont les victimes de l’industrie de la fourrure sans pitié. Des animaux tels que les visons, les lapins, les renards et les chinchillas sont tenus dans des fermes d’élevage. Ils passent leur courte vie misérable dans des minuscules cages à filets. Après quelques mois, on les tord le cou, on les gaze ou on les tue par électrocution anale.

A coté de tout cela des millions d’animaux sauvages comme les coyotes, les ratons laveurs et les lynx sont capturés dans des attrapes ou des pièges cruels Leur agonie prend souvent des journées. La fourrure de chiens, de chats et de phoques est également utilisée. Ces animaux meurent également des morts atroces pour leur peau. Bien souvent il est quasiment impossible de retracer de quels animaux ou de quels pays la fourrure est originaire.

En plus de tout cela, de la vraie fourrure est souvent mis au marché sous le label de fausse fourrure.

Le cuir

Le cuir est utilisé pour fabriquer plein d’objets petits et grands, allant de portefeuilles, ceintures en passant par les chaussures, les manteaux en cuir aux revêtements de meubles et de sièges d’automobiles. Cela coûte annuellement la vie à des millions d’animaux. Ce n’est pas un produit secondaire de l’industrie de la viande, mais en fait une partie structurelle et intrinsèque. Les animaux les plus populaires sont en général les vaches, les biches, les moutons, les serpents, les alligators, les crocodiles, les autruches, les lézards, les kangourous et les tortues, mais également des bébés animaux comme les veaux et les . La plupart du cuir vient des animaux qui ont déjà du subir les horreurs de l’industrie d’élevage de bétail. Cette industrie utilise la vente des peaux pour assurer sa rentabilité. Chaque fois que vous procurez un manteau en cuir ou des chaussures en cuir, vous condamnez un animal à une vie de souffrance. Pour créer les accessoires chers en cuir de crocodile ou de serpent des marques de haute couture, ces reptiles sont élevés dans des conditions abominables et ensuite tués de manière atroce, souvent par section et écorchement à vif.

Les effets sur l’environnement de la production du cuir sont carrément désastreux. Les tanneries utilisent des produits chimiques très nocifs qui nuisent à la santé des travailleurs et qui sont déversés sans contrôle ni purification dans l’environnement. Une chaussure en cuir usé et désaffecté tombe en réalité dans la catégorie des petits déchets nocifs chimiques.

La laine cause également beaucoup de détresse et de souffrance animale: l’assignation, la coupe des queues, la castration sans anesthésie, … Chaque année, des milliers d’animaux meurent à cause du froid et le rasage cause des blessures. Les béliers et leurs vieux moutons à laine sont abattus. Les moutons sont souvent transportés sur de longues distances et en conditions primitives pour être abattus autre part.

Pour empêcher l’attrait d’insectes, les moutons et les agneaux sont submergés dans des bains chimiques ou on leur enlève la chair autour de la queue. Cette pratique s’appelant en anglais le mulesing, est très douloureuse et est pratiquée sans aucune anesthésie.

Le feutre est fabriqué par la compression et le durcissement de laine ou de fourrure. On l’utilise pour fabriques entre autres des efface-tableaux, dans des instruments de musique, sous les pieds de meubles ou des pièces d’échec et dans la construction. Des chapeaux en feutre sont faits à partir d’un mélange de poils de lapins élevés et sauvages. Les chapeaux en feutre dits “de meilleure qualité” utilisent également des poils de castors.

Pour fabriquer de la laine d’angora on utilise des lapins angoras qui passent leurs vies en petites cages dans des élevages. Ils souffrent de la solitude, de l’ennui et de toutes sortes de blessures. Les lapins mâles sont tués après la naissance et les lapins qui produisent suffisamment de laine terminent leur vie à l’abattoir. Des images de caméras cachées récentes ont mis en évidence que les travailleurs dans les élevages leur arrachent les poils à vif, ce qui fait pousser des cris horribles de détresse à ces animaux autrement si silencieux et sereins, les plongeant ainsi profondément dans le traumatisme et la souffrance.

Les chèvres Angora, qui fournissent le fameuse laine mohair, meurent souvent de froid après être rasées et souffrent de coccidiose, de pneumonies, de troubles vésiculaires, de boulimie et de parasites. Leurs cornes sont enlevées de manière barbare et leurs sabots sont taillés deux fois par an. Les chèvres de cachemire subissent le même sort. La castration sans anesthésie et la vente des boucs pour leur chair sont des pratiques courantes.

La laine d’alpaca est associée elle aussi avec beaucoup de souffrance animale. Les lamas et les alpacas sont élevés à des fermes spécialisées dans des climats inadaptés et trop chauds. Ils souffrent de manque d’appétit, de problèmes rénaux et d’ulcères d’estomac. Après usage ils sont abattus.

Qui ne connaît pas les fameux manteaux noirs en fourrure d’astrakan avec leur structure typique de petites boucles? Ces manteaux sont faits de la peau des petites chèvres non-nées, car toute de suite après la naissance leur fourrure devient rapidement lisse. Pour obtenir cette fourrure bouclée, les éleveurs n’hésitent pas à passer par un accouchement forcé et prématuré des chèvres par toutes sortes de pratiques cruelles, par exemple la compression de leurs ventres entre des planches jusqu’à ce que la chèvre donne naissance prématurément.

 

Le duvet et les plumes

Le duvet commercial est principalement originaire des oies et des canards. Les animaux sont confinés dans un petit espace ou une prairie, ce qui mène à des malaises et des maladies. Les oiseaux sont tués et submergés dans des citernes d’eau bouillante avant que les plumes leur soient enlevées de manière machinale. Les plumes des oies leur sont souvent arrachées à vif plusieurs fois, ce qui provoque des fractures et des blessures ouvertes. Ces blessures sont dans les meilleurs des cas rapidement et rudement recousus à fil et aiguille sans la moindre anesthésie.

Les plumes sont utilisées pour la décoration, pour des articles de mode tels que les chapeaux et les sacoches, pour les flèches et l’appât artificiel dans la pêche sportive. Elles sont originaires d’oiseaux sauvages, des autruches et des paons qui sont souvent épluchés à vif. Le reste des plumes vient d’animaux abattus.

Les foulards Shantoosh, symboles de mode à la renommée mondiale, sont faits de l’antilope Tibétaine, le chiru. La demande pour ce produit de luxe provoque l’extinction du chiru. Pour produire un seul exemplaire de ce foulard, au moins cinq animaux sont abattus.

Les poils des animaux sont trouvés dans certaines couvertures, dans des matelas, des brosses et des brosses à peinture, des meubles et cetera.

A la production de la soie, les chenilles sont tuées. Pour obtenir 100 grammes de soie, jusqu’à 1500 chenilles sont mis à mort.

 

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