Ce qui avait commenc é comme un petit tour de table sur les r éseaux sociaux s’est r év él é ªtre la campagne de crowdfunding la plus fructueuse de l’histoire de Bite Back. Plus de 13 000 euros ont ét é r éunis pour lancer une campagne d’affichage aux Pays-Bas.
La campagne a commenc é avec de grands panneaux publicitaires au bord d’autoroutes  Amsterdam (A5), Breda (A27) et Lankhorst (A28). Du 4 au 17 d écembre, de grandes affiches ont aussi ét é accroch ées dans les gares les plus fr équent ées du pays. Ainsi, les gares d’Almere, Amersfoort, Amsterdam, La Haye, Eindhoven, Groningen, Leiden, Maastricht, Nim ¨gue, Rotterdam, Bois-le-Duc, Tilburg, Utrecht et Schiphol ont ét é choisies. Durant la m ªme p ériode, des affiches ont aussi ét é plac ées dans les bus  Amsterdam, Eindhoven et Utrecht.
Toutes ces affiches renvoyaient au site de la campagne, www.kies-vegan.nu, o ¹ nous donnons des explications sur les diff érents visuels. On peut aussi y trouver des informations sur le v éganisme et s’inscrire au Vegan Challenge de l’association des v éganes des Pays-Bas, la Nederlandse Vereniging voor Veganisme.
Sur Facebook et d’autres m édias sociaux, nous avons encourag é les utilisateurs.trices  faire des selfies avec nos affiches et  les partager en ligne avec les hashtag #kiesvegannu (qu’on pourrait traduire par #devenezv égane). De cette mani ¨re, la port ée de la campagne s’est encore agrandie.
Nous tenons  remercier chaleureusement tou.te.s les donateurs.trices de cette campagne ! C’est gr ¢ce  votre soutien que nous avons pu faire passer notre message aupr ¨s de dizaines de milliers de personnes.
Les 6 affiches avec les diff érents visuels:
Ami ou nourriture ?
Le sp écisme est l’id ée selon laquelle l’ ªtre humain serait sup érieur  tous les autres animaux, il en d écoule toutes sortes d’implications. Nous caressons les chats mais mangeons les vaches. Nous c ¢linons les chiens mais tuons les cochons. Selon des études scientifiques ind épendantes, ces derniers sont pourtant au moins aussi intelligents et sensibles que les chiens. Qui plus est, tous les animaux ressentent la douleur et il n’est absolument pas n écessaire d’exploiter un seul animal pour vivre une vie épanouissante.
Diminuez votre empreinte écologique
Le gouvernement des Pays-Bas, l’ONU, l’Institut n éerlandais de la nutrition et de nombreuses autres institutions reconnaissent d ésormais que les produits d’origine animale font peser un tr ¨s lourd fardeau sur la plan ¨te. La production d’1 kg de steak n écessite 15 000 L d’eau. Qui plus est, l’ élevage dans son ensemble est responsable d’au moins 14,5% des émissions totales de gaz  effet de serre. Il est n écessaire d’op érer une transition d’une soci ét é centr ée sur les prot éines animales vers une autre, bas ée sur les prot éines v ég étales.
Pensez aux autres humains
Plus de 800 millions de personnes dans le monde ont faim. Dans le m ªme temps, 56 milliards d’animaux sont nourris. Il est aussi absurde de constater que les terres utilis ées pour faire pousser les aliments pour ces animaux pourraient tr ¨s bien servir  nourrir les ªtres humains. La plupart des personnes qui souffrent de la faim habitent aussi dans les r égions les plus expos ées aux changements climatiques. Le risque que le nombre de personnes souffrant de la faim augmente est donc tr ¨s élev é.
Souffrance animale
Aux Pays-Bas, 1,5 millions d’animaux sont tu és chaque jour. Derri ¨re ce nombre se cachent des individus avec un caract ¨re propre, la capacit é de souffrir, de ressentir des émotions et qui cherchaient la possibilit é d’exprimer des comportements propres  leur esp ¨ce. Malheureusement pour eux, ils sont n és dans l’ élevage industriel. Le jour de leur mort est d éj  connu au moment de leur naissance. Leur courte vie, car ces animaux n’approchent jamais leur esp érance de vie, est faite de restrictions, de manipulations, de traitements douloureux et de stress.
L’industrie laiti ¨re
Du fait du caract ¨re intensif de l’industrie laiti ¨re, le risque de maladies animales augmente. Lorsque des maladies animales se r épandent, les d épenses de sant é  charge de la soci ét é sont élev ées, que ces co »ts concernent les ªtres humains, les animaux (  titre pr éventif) ou l’ élimination (abattage) des animaux. Nombre d’entre eux sont bien souvent inutilement tu és lorsqu’une épid émie éclate pour éviter la propagation de la maladie.
Un exemple bien connu en est l’ épid émie de fi ¨vre Q qui est survenue dans des élevages de ch ¨vres en 2007. 100 000 ªtres humains ont ét é touch és et 25 en sont d éc éd és. Le RIVM, l’Institut n éerlandais de la sant é publique et de l’environnement, a admis que les chiffres étaient probablement encore plus élev és du fait que les victimes de fi ¨vre Q chronique n’ont pas ét é prises en compte. Les fermier.i ¨re.s dont les animaux ont d » ªtre abattus ont ét é rapidement indemnis é.e.s par les autorit és, alors que les victimes attendent toujours.
Soutien institutionnel
363 milliards d’euros. C’est le montant des subsides que per §oit le secteur de l’agriculture au travers de la Politique Agricole Commune (PAC) de l’UE. Une bonne partie de cet argent est investi dans l’ élevage intensif. Dans le m ªme temps, les abus de cette industrie se succ ¨dent : on n’a pas encore fini de parler du scandale de la viande de cheval qu’un autre fait d éj  la une. D ¨s lors, pourquoi autant d’argent est-il d épens é dans ce secteur ?
Une partie de l’argent va aux mauvais traitements syst émiques des animaux, une autre vers des publicit és pour des poulets engraiss és artificiellement et la construction de fermes-usines. Selon une enqu ªte de l’association Varkens in Nood (que l’on pourrait traduire par Cochons en d étresse), 2,7 milliards (!) de d élits sont commis rien qu’aux Pays-Bas par l’industrie animale. Et lorsque le secteur se retrouve en difficult é, par exemple du fait du boycott de produits europ éens par la Russie et du manque  gagner qui en r ésulte, les autorit és locales ou l’UE arrivent  la rescousse. Aucun autre secteur n’est  ce point favoris é.