Pour la quatri ¨me ann ée cons écutive, Bite Back a organis é la Marche pour la Fermeture des Abattoirs le dimanche 10 juin. Quelque 800 militant.e.s motiv é.e.s formaient une masse rouge sang qui scandaient dans les rues de Bruxelles des slogans pour un monde plus juste pour les animaux. Sur la place de la Monnaie, d’autres cris pendant le die-in : on entendait les cris et les hurlements des animaux dans les abattoirs, pendant que nos activistes étaient couch é.e.s sur le sol, en silence, afin de symboliser la mort de millions animaux qui meurent chaque ann ée dans les abattoirs.
Une campagne mondiale
La 7e édition de la Marche pour la Fermeture des Abattoirs se d éroulera au mois de juin dans une quarantaine de villes du monde :  Paris, mais également  Amsterdam, Barcelone, Bruxelles, Dublin, Helsinki, Istanbul, Londres, Los Angeles, Melbourne, Montr éal, New York, Ottawa, Sydney et Tokyo.
Cette marche vise  d énoncer les atrocit és que subissent quotidiennement les animaux, notamment dans les élevages, les abattoirs et sur les bateaux de p ªche. Elle symbolise aussi l’espoir d’une prise de conscience collective qui nous m ¨nera vers un monde o ¹ les ªtres humains n’exploiteront plus les animaux et les traiteront comme des cohabitants de notre plan ¨te.
Une demande d’abolition
« Nous revendiquons l’abolition de l’ élevage, de la p ªche et des abattoirs parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l’on mange. Parce que la consommation de produits d’origine animale n’est pas une n écessit é et parce que les animaux sensibles ne devraient pas ªtre maltrait és ni tu és sans n écessit é. ‰voluons ensemble vers la fin de l’exploitation animale et mettons un terme  cette violence inutile envers des ªtres sensibles. », d éclare Benjamin Loison, porte-parole de l’association Bite Back qui organise la marche  Bruxelles.
Tous les x mois, des scandales alimentaires, des cas de fraude ou des images horribles de ce qui se passe dans les abattoirs nous font sursauter (pensons aux images choquantes dans les abattoirs de Tielt et d’Izegem, le scandale Veviba ou la fermeture de l’abattoir de Geel).
Il n’existe pas d’abattage humain. C’est ce qui arrive quand on tue des millions d’animaux par an dans un abattoir.
Des alternatives existent !
Les produits d’origine animale ne sont pas n écessaires  notre sant é : la plus grande association de nutritionnistes au monde, l’Acad émie de Nutrition et de Di ét étique (AND – 100 000 professionnels de sant é), établit par exemple que les r égimes v ég étariens (y compris v ég étaliens) men és de fa §on appropri ée sont bons pour la sant é, ad équats sur le plan nutritionnel et b én éfiques pour la pr évention et le traitement de certaines maladies. En Belgique et dans plusieurs pays du monde, le nombre de v ég étariens et de v éganes ne cesse de grandir.
« Si, en tant que soci ét é, nous voulons évoluer vers un monde respectueux et pacifique, sans discrimination envers les plus faibles, cela implique que nous incluons les animaux dans notre cercle de consid ération morale et que nous ne les excluons pas parce qu’ils appartiennent  une autre esp ¨ce. Cela signifie concr ¨tement que l’on ne les consid ¨re plus comme nourriture pour humains et implique donc la fermeture des abattoirs », ajoute Benjamin Loison.
Dans les m édias
La Marche pour la Fermeture des Abattoirs a ét é bien relay ée par les m édias. Notre message a atteint des dizaines de milliers de personnes gr ¢ce aux articles écrits sur les sites de VRT, RTL, Bruzz, RTBF, Metro, La Libre, BX1, Het Laatste Nieuws, La Derni ¨re Heure, 7sur7, Newsmonkey, et Skynet.
Nous tenons  remercier chaleureusement toutes les personnes pr ésentes, les sponsors, nos volontaires, les membres et les sympathisants pour leur soutien ! Vous avez fait de cette quatri ¨me édition bruxelloise de la Marche un grand succ ¨s !